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Proces verbal de réception des travaux (147 Ko)
>Les attentes (25 Ko)
∞∞∞∞∞∞ 4 réunions de travail :
Mardi 24 février ( 22H / 24H) :
La rencontre est informelle. Elle se passe au gîte de Kady ( là où nous logeons lorsque nous sommes à Tougan). Le MCD est arrivé avec son épouse, de retour d’un déplacement à Dédougou. C’est l’occasion de se connaître un peu mieux et d’évoquer les sujets qui nous préoccupent pour cette mission :
Présentation du devis de carrelage, Projet RVS à Boussoum, les visites médicales, la réception pour la soirée de l’excellence, la Journée de la Femme ( 8 mars) : contact et calendrier des animations ; et choix des dates des futures réunions de travail
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Le jeudi 26 février 15H / 18 H:
En présence des autorités villageoises coutumières, administratives et institutionnelles, et d’un public important, la réunion a été très dense.
Rappel, pour validation, des actions 2013 ( pour mémoire : apport de matériel et fournitures par camion, résorption de la dette, réparation porte du bureau, lessivage des surfaces, étagère artisanale par Issouf ) et de la pose du panneau solaire avril 2014.
> Désillusion n° 1 : Jean Pierre ( électricien de métier ) note que la dépense pour la plaque solaire et la distribution des lampes est excessive et inadaptée. Il décide de reprendre une partie de l’installation dans le dispensaire.
> Désillusion n° 2 : Le COGES est encore dans le rouge financièrement parlant malgré l’aide apportée en nov. 2013. On va demander des explications au MCD.
> Désillusion n°3 : Le personnel nouvellement affecté donne l’impression de ne pas se sentir concerné par le partenariat. Il va falloir faire un gros travail d’information et user de pédagogie et de diplomatie.
> Désillusion n°4 : Le local bien maladroitement intitulé « Nanga-Boussoum » lors de la visite d’Alex est fermé à Clef par le COGES qui le protège comme un lieu impénétrable. De ce fait, une grosse partie des fournitures apportées en nov. 2013 sont abîmées ou périmées. Nous décidons de clarifier la situation. Huguette décide de réorganiser l’utilisation, l’agencement et l’inventaire de ce local .
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Le 01 mars :
Rencontre avec l’Equipe Cadre du District à Tougan ( composée de 8 personnes) pour la remise officielle du matériel médical attribué au CMA de Tougan ( voir certificat de dépôt)
La suite de la réunion s’organise autour d’un support power-point présentant la situation sanitaire et administrative du District , ses activités, ses objectifs, ses projections, ses atouts et ses faiblesses.
Certains sigles ont été explicité tant sur la dénomination que sur le sens.
C’est le cas de l’UCOGES : Union des Comités de Gestion des CSPS. L’occasion a été donnée à ce moment-là de parler de la mauvaise situation financière du COGES de Boussoum.
Des explications ont été apportées par le MCD :
- retard de 3 mois dans le versement des dotations de TDH ( ONG) pour les enfants de 0 à 5 ans.
- retard dans le versement de la dotation SONU ( Soins obstétricaux néonataux d’urgence / Etat). Retard consécutif à la mise en place du gouvernement provisoire.
- manque de rigueur dans la gestion des dépenses par méconnaissance ( pas de formation )
Pour conclure, on nous apprend que la situation du COGES de Boussoum n’est pas catastrophique ; elle se trouve dans la même fourchette de difficultés que tous les dispensaires ruraux de – 5000 hab.
A terme, faudrait-il prévoir un regroupement du territoire Niankoré/Yéguéré/Boussoum ?
Une discussion sur la notion de proximité du service public s’engage alors.
Un autre sigle est largement explicité : PRMM Projet de Réduction de la Mortalité Maternelle.
Personnellement, je ne le trouve pas novateur. En 2011, déjà, le 8 mars portait comme thème « Donner la vie sans périr ». Par ailleurs, le district de Tougan, sous l’impulsion du MCD S.Kaboré, a initié en 2013 les journées du Djanjoba qui permettent la sensibilisation des femmes et hommes à la contraception par pose d’implants.
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Le 09 mars:
A notre demande, l’Equipe Cadre du District a fait le déplacement jusqu’à Boussoum dans le but de :
- participer à la réception des travaux engagés sur cette mission : voir fiche annexe « dépenses effectuées »
- prendre conscience de la situation du COGES à travers les documents comptables qui nous ont été présentés et engager une remédiation.
- valider en notre présence le projet RVS par une observation plus approfondie les lieux, de l’implantation du local émetteur et du matériel.
Il est convenu que :
> le projet RVS sera repris pour modification par le MCD après consensus d’observations.
>l’agent chargé de la technique au CMA devra faire diligence pour obtenir un tarif du matériel sono à Ouagadougou.
< Nanga-Boussoum, représentée par Francine et Huguette, financerait les fournitures nécessaires à la construction du local abritant de dispositif émetteur, à hauteur de 298 € ( voir devis) par un versement sur le compte du COGES après approbation de la décision par le Conseil d’Administration. Le village ( CVD ) assurera la construction.
La réception se clôture autour du pot de l’Amitié offert par l’Association au maquis de Félix. Boissons chaudes exclusivement !
∞∞∞∞∞∞ 2 invitations par le MCD et l’Equipe cadre du District ont complété ces rencontres :
Le 07 mars :
La fête de l’excellence : C’est une soirée où sont primés, annuellement, pour leur valeur ou services rendus à la santé des personnels du district sanitaire ( toutes fonctions confondues ), des CSPS, des organismes ou partenaires … Le Major et un manœuvre du CSPS de Boussoum ont été distingués. Nous sommes heureux pour eux. Notre association a, elle aussi, reçu une attestation de reconnaissance pour l’attribution du matériel apporté cette année au CMA d’une valeur globale de 3215 €. Ce fut une soirée fort agréable autour d’un dîner de circonstance suivi d’un bal privé.
Le 14 mars :
Le MCD S.Kaboré et madame, deux proches collaborateurs et une de leurs épouses nous avaient donné rendez-vous à 21 H au jardin – bar de la ville avant notre départ. Délicatesse appréciée : boissons fraîches et collation. Un bon moment pour palabrer ou s’informer.
La situation politique du pays qui vit une transition gouvernementale a fait l’objet d’un débat instructif. Nous écoutions attentivement ces chefs de service, décideurs de terrain qui ont un discours averti donc un regard critique sur leur pays. Etablissant des parallèles entre la révolution de novembre et « le règne » de Sankarra, ils nous ont amenés à comprendre que c’était surtout un changement socio-politique qui prenait forme par la pensée positive portée par une volonté collective de vivre mieux et autrement. Avec un contentement non dissimulé, je me disais que l’instruction massive commençait à porter ses fruits.